Tactiques utilisées par les industries agrochimiques pour imposer et maintenir des pesticides nocifs sur le marché

En 2013, la Commission européenne a imposé des restrictions sur l'utilisation de trois insecticides néonicotinoïdes (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride) après que l'EFSA a reconnu leur extrême toxicité pour les abeilles.

Après l'imposition de cette interdiction partielle, la toxicité de ces substances a fait couler beaucoup d'encre. On a pu entendre toutes sortes de déclarations contradictoires sur l'impact ou l'absence d'impact des néonicotinoïdes sur les abeilles. Bien entendu, ce tapage a permis de semer le doute sur la question des produits chimiques toxiques responsables du fort déclin des populations d'abeilles.

Bee Life a rassemblé dans un document tous les arguments concernant les abeilles entendus contre les restrictions appliquées à ces substances, ainsi qu'une explication de leur caractère fallacieux. Cette argumentation ne vise en effet qu'à maintenir sur le marché des pesticides mortels pour les abeilles, mettant en péril nos insectes pollinisateurs, notre environnement et notre sécurité alimentaire.

À la lumière de la réévaluation actuelle de ces substances, dirigée par l'EFSA et qui devrait être publiée en 2017, Bee Life demande une évaluation transparente et non influencée par de tels arguments biaisés du risque des néonicotinoïdes.

Francesco Panella, président de Bee Life, a déclaré aujourd'hui : "Avec ce rapport, les apiculteurs européens entendent mettre un terme à la désinformation qui entoure la question de la toxicité des insecticides néonicotinoïdes pour les abeilles et notre environnement. Nous ne pouvons qu'espérer que notre contribution débouchera sur des mesures de protection sévères prises dans l'intérêt des abeilles".

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